Bartolo Longo est né en 1841 dans les Pouilles. À l’université, il se laisse entraîner dans une vie de plaisir et s’adonne au spiritisme, à l’occultisme. Il devient même prêtre satanique. 
Poussé par un ami, Bartolo finit par aller se confesser. C’est la conversion. 
En 1872, il devient le précepteur des enfants de la comtesse Marianna di Fusco, jeune et riche veuve et le gérant de ses biens. Pour cela, il s’installe dans la vallée de Pompéi. Il commence à répandre des groupes de prière du rosaire. Il fonde une confrérie du même nom.  
Bartolo se soucie aussi du bien de la population locale. Il pressent que l’ouverture de la visite des ruines de Pompéi, commencée en 1861, va être un facteur important pour le développement de la région. Pour accueillir les visiteurs, il faut une plus grande église. Encouragé par l’évêque de Nola, il décide d’ériger une nouvelle église dédiée à Notre-Dame du Rosaire. 
Bartolo fait venir une pauvre image de la Vierge qui va faire des milliers de miracles. Pendant sa vie, Bartolo Longo fonde de nombreuses œuvres pour les pauvres et la propagation de la dévotion à la Vierge du Rosaire. Il meurt à l’âge de 85 ans, le 5 octobre 1926, assisté par le docteur Giuseppe Moscati, le saint docteur de Naples, lui aussi béatifié. 

Sainte Faustine Kowalska est née le 25 août 1905 en Pologne. Son nom de baptême est Helena. À l’âge de 7 ans, Helena se sent appelée par Dieu, mais ses parents n’y sont pas favorables. 
À 19 ans, Helena s’enfuit à Varsovie pour répondre à l’appel de Jésus. Elle finit par entrer le 1er août 1925 chez les sœurs de Notre Dame de la miséricorde. Elle prononce ses vœux le 30 avril 1926 et devient sœur Marie-Faustine du Saint Sacrement. Elle semble être une religieuse ordinaire, mais elle est favorisée en secret de grâces extraordinaires. Seul son directeur spirituel, le père Michel Sopocko, est au courant. Il lui demande de consigner par écrit tout ce que le Seigneur lui confie. Cet écrit deviendra plus tard le fameux « Petit journal ».  
Jésus transmet à sœur Faustine différentes dévotions, parmi lesquelles le chapelet de la miséricorde, l’heure de la miséricorde et une neuvaine à la miséricorde. Mais il demande surtout deux choses :  

qu’un tableau soit réalisé qui le représente tel qu’il s’est révélé à sœur Faustine, avec deux grands rayons rouges et blancs sortant de son cœur, et une inscription sous le tableau : « Jésus j’ai confiance en Toi » ; 

et qu’une fête soit instituée par l’Église universelle en l’honneur de sa miséricorde le dimanche qui suit le fête de Pâques. 
Sœur Faustine meurt le 5 octobre 1938 à Cracovie à l’âge de 33 ans des suites d’une tuberculose.  
C’est saint Jean-Paul II qui réalisera le vœu de Jésus en canonisant sœur Faustine le 30 avril 2000 et instituant à cette occasion la fête de la Miséricorde.