A partir du samedi 27 février 2021, tous les jeunes de 7 à 107 ans peuvent se réunir à la salle St Bernard entre 10h30 et midi pour un temps de prière, de louange, et préparer l'animation liturgique du dimanche.
Même si on ne peut pas venir à chaque fois, on est bienvenus. Quel que soit son niveau en chant, il est possible de participer...
Pour les musiciens, n'hésitez pas à venir avec vos instruments !
Salle St Bernard
1 rue des portes de fer
37330 Château-la-Vallière Contact : louange@paroisseskt.fr
La musique peut-elle favoriser la foi ?
Si l’on en croit le pape émérite Benoît XVI, la réponse est « oui ». Il
cite le chemin de conversion de saint Augustin, touché par le chant des
psaumes, entendu à Milan : « Quand me viennent à l’esprit les
larmes que les chants d’Église m’arrachèrent aux débuts de ma foi
reconquise, et l’émotion que suscite encore aujourd’hui (…) les paroles
chantées (…) avec une voix limpide (…), je reconnais à nouveau la grande
utilité de cette pratique » (Confessions, livre 10). Et Benoît XVI d’en déduire : « La musique et le chant aident à faire descendre la Parole de Dieu au plus profond du cœur et à prier ».
De plus, reprenant la Constitution sur la Liturgie, le cardinal Ratzinger précisait que « le chant sacré, uni aux paroles, est une partie nécessaire et intégrante de la liturgie solennelle », parce qu’il « coopère, par sa beauté, à nourrir et à exprimer la foi », et donc à « la gloire de Dieu et la sanctification des fidèles, qui sont la fin de la musique sacrée ».
... et la foi peut-elle nourrir la musique ?
Oui, nombreux sont les chants composés à partir de psaumes, de phrases
d’évangile, de réflexions de saints. Fredonnons ces paroles de sainte
Thérèse : « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même » (PN 54), ou « Allez
par toute la terre annoncer l’Évangile aux nations », paroles tirées de
l’évangile de saint Marc (16, 15), ou encore le psaume 22 qui a inspiré
ce refrain : « le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer ».
Ainsi, en adaptant une mélodie à un texte saint, la musique devient un
outil d’évangélisation, un moyen de faire connaître la Parole de Dieu,
d’imprégner le cœur et l’intelligence. Qui ne connaît le récit du poète
français Paul Claudel ? Il s’est converti en écoutant le chant du
Magnificat durant les vêpres de Noël à Notre-Dame de Paris.
Combien de
personnes sont-elle touchées en écoutant de la musique sacrée, combien
sont « ceux qui se sont sentis à nouveau attirés vers Dieu par la beauté de la musique liturgique ? » s’est demandé le pape Benoît XVI. Ce dernier affirme que la musique sacrée « peut avoir et a de fait une tâche considérable, pour favoriser la redécouverte de Dieu », ainsi qu’une « adhésion renouvelée au message chrétien et aux mystères de la foi ». |